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Des bulles, des cactus, Paris

Des bulles, des cactus, Paris
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20 juillet 2007

Apologie de la bicyclette

Bref extraits de l'édito du Monde, édition du 15 juillet dernier...

"Pendant que les forçats du Tour de France escaladeront les cols alpins, les cyclistes parisiens pourront flâner dans les rues de Paris pour quelques euros, grâce aux robustes vélos gris mis à leur disposition par la municipalité. Telle est l'ambition du service Vélib'qui sera inauguré dimanche 15 juillet [...]

Les freins au développement du vélo sont pourtant nombreux. Le premier problème est celui de la sécurité. Un cycliste, surtout sans casque, est très vulnérable. En jetant sur le pavé des vagues de néophytes, les risques sont multipliés, surtout si les usagers de Vélib'adoptent le comportement proprement suicidaire de certains cyclistes réguliers. Le spectacle de la rue offre un catalogue inépuisable de conduites à risque, que la police devrait désormais considérer sans indulgence.

Sans compter que le vélo est un moyen de transport saisonnier plus adapté à la période estivale qu'aux autres saisons. Le danger et l'inconfort [...] solution inadaptée et dangereuse.

Paris est en réalité confronté à un double paradoxe. La Mairie a investi à grands frais dans des couloirs de bus sans avoir les moyens de faire circuler davantage d'autobus, faute de contrôler la RATP. A l'inverse, elle s'engage à multiplier les vélos de Vélib'sans disposer d'un véritable réseau de pistes cyclables sécurisées, malgré ses efforts réels.

Par ailleurs, Paris n'est pas Amsterdam. Dans une ville où faux plats et vraies côtes se succèdent, le vélo électrique, qui éviterait d'arriver trempé de sueur à ses rendez-vous, aurait sans doute plus d'avenir comme moyen alternatif de transport de masse. Pourquoi ne pas avoir essayé, avant d'opter de façon massive pour le seul vélo ?"

Eh bé... ça c'est de l'édito ! Rédacteur grognon, trouille du changement, résistance sarkozyste à la quasi-gratuité d'un service certes mis en place par le capitalisme JCDecaux mais pratique pour de si nombreux Parisiens? Dans tous les cas voici une des réactions au Vélib' les plus stupides que j'aie pu lire, et son rédacteur n'est sûrement pas un habitué du deux-roues. Le blouson en polaire et Gore-Tex, les moufles, la capuche, si si, ça existe! La preuve, après six mois d'allers-retours quotidiens chez bel & bien au coeur de l'hiver, je suis toujours vivante! L'argument des saisons est d'une stupidité stupéfiante, tout comme celui du relief parisien qui ferait soi-disant transpirer comme des boeufs les pauvres golden-boys pédalant jusqu'à leur RDV dans des locaux rutilants où le sol sent le Monsieur Propre 24h/24. Lorsque l'on s'habitue à rouler en vélo, on n'arrive pas dégoulinant dans son jean et ses baskets, promis!

Viens donc faire un tour en Vélib'! Et c'est ce qu'on fait, ou plutôt essayé de faire, hier soir, pour descendre des Buttes-Chaumont à Bastille. P'tit apéro dans la verdure, blablabla et déconnades, et Mister Ricardo insiste pour que je m'enfile des bières plutôt qu'un thé sous ma couette... légitime, évidemment! Nous voilà donc partis, moi, mon vélo non-Vélib', Ricardo, Tilberland et ses potes, à la recherche des sacro-saints vélos presque gratos. Première embuche: tout le monde en veut, tout le monde en prend, et y'a plus de vélos dispos! Seconde embûche, et non des moindres: pour louer un Vélib' ne serait-ce qu'une petite heure, il faut absolument avoir 150 euros sur son compte... fucking caution!

On a fini par descendre à Bastille à deux sur chaque vélo... le cul de Tilberland s'en souviendra, des pavés de la rue de Belleville! Atterissage au Motel, où on retrouve le Djisöss... et p'tit portfolio de la soirée...

                     Buttes_ChaumontBertilleBisou_

                           Moi_et_BertilleSuck_myJeff_grimace

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13 juillet 2007

J'ai passé une excellente soirée hier. Ou plutôt

J'ai passé une excellente soirée hier. Ou plutôt une excellente nuit.

Après une expérience désastreuse dans une boutique d'armes anciennes (à classer dans le haut du palmarès des journées les plus longues et merdiques de ma courte vie), direction le SoNo dans cette chère rue des Petites Ecuries qui me manque bien souvent.

Apéro (incroyable cet happy-hour, la pinte à 2,50, même au Tribal ça n'existe pas!) puis direction le Jgo à Drouot parce qu'il fait faim. Jgo bondé, et c'est bien bon. Meilleur saucisson au monde, vin rouge et blablabla. Au fait, paraît que je vais me marier et bénéficier d'un voyage de noces horsoftparis_drinks-norme.

Métro, quelques stations et on rentre à la Suite avenue George V, pour la soirée Soft, le nouveau site de sextoys "soft'n chic", même que la musique est à chier, le sol est dégueulasse, la vodka-orange sans vodka est à 15 euros, les gens sont des gens et du simili-David Guetta bien aseptisé couvre la voix de l'animatrice Soft qui promeut de nouveaux godes branchables sur I-Pod devant une vingtaine d'invités. Ce qui est bien, c'est qu'on est repartis très vite et très sobres avec des sacs roses, même que dedans, on a trouvé des petites choses de forme oblongue très high-tech, qui vibrent vachement fort. Je l'aime beaucoup, mon OhMiBod qui capte les ondes du portable de mon voisin.

On saute dans des taxis, et on se retrouve au Truskell, évidemment. Ma meilleure soirée en ce lieu, étant donné que je n'avais jamais vraiment apprécié les précédentes. Je suis toujours allergique aux mecs en slim avec des pompes italiennes et une tronche Toni and Guy, mais ça va bien quand même.

A part ça aujourd'hui ça va bien aussi. Ce n'est jamais désagréable de se réveiller sur un torse masculin et de boire un café contre un corps nu pendant que Paris s'agite dans la chaleur.

M_chant_prend_son_pied

9 juillet 2007

Pour le meilleur et pour le pire...

Grosse fatigue...

Le mariage de mon cousin m'a foutu sur les rotules. Et une caisse, une! Et des instants de honte le lendemain. Un mariage un peu trop sérieux, pas vraiment marquant... Mairie, poignées de main, bises hypocrites de la cousine-balai-dans-le-uc, "je vous déclare mari et femme", messe, échange des alliances achetées 1 an plus tôt, corbeilles de fleurs, photo de groupe sur un échafaudage bancal, bandes de tulles sur les portières des voitures, restaurant, animateur, vin blanc, blablabla, vin rouge, "et toi t'en es où?... ah, toi aussi t'es marié... ah, un bébé en janvier? ah oui, ben moi... euuuh, Paris, recherche d'emploi, potes, fiestas, amours foireuses, apéros et incertitudes...". Vin blanc, vin rouge, champagne, et puis ce garçon qui me prend dans ses bras, je m'abandonne...

Pas envie de me marier de sitôt, moi. Ou en tout cas pas comme ça... Pas envie d'asseoir mon cul sur un coussin bien moelleux et de le lever vingt ans plus tard... vingt ans trop tard.

Mais le sourire de mon cousin m'a fait plaisir. Je suis sincèrement heureux de savoir qu'il est amoureux, pas juste marié. Moi j'vais faire la sieste. Ou boire un café. Ou les deux.

1 juillet 2007

Ohohoh!


icart
Vidéo envoyée par macmal

Mouuuaaaahhhhhhhh ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah!!!

Cette vidéo laissera les non-concernés perplexes, sans doute, mais je peux parier sur ma vie que si Ann'So, Lara, Salomé, Clara, Géraldine, Matthieu, Céline ou autres trublions des salles de la rue Pierre Charron passent par ici, ça va sourire en coin, voire franchement se marrer. Pour Catherine, tous ensemble!!! Et on ne rigole pas à propos de la qualité et du propos de cette vidéo...

1 juillet 2007

Paris Esquisses

De temps en temps, voire très de temps en temps, je clique sur www.parisesquisses.com, et je me régale.

Un p'tit mec avec une coupe de cheveux que je n'arriverai jamais à obtenir même avec le Schwarzkof Triple Fix' (à mon grand désespoir), y écrit des trucs vachement biens. Voilà, vachement biens. Suffit que tu cliques aussi, non?

En plus, ce mec est tout plein de musique et aime le boulgour.

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8 mai 2007

Home sweet home...

Hier j'ai eu une envie irrépressible de déménager, de quitter ce studio que j'ai transformé, en bulle, en refuge, en tas de bordel crasseux et coupé du monde. Presque personne ne vient chez moi depuis pas mal de temps, tout simplement parce que je n'invite pas à passer. J'ai fait de mon studio une sorte de réalité parallèle dans laquelle je me planque avant de passer la porte, et affronter le monde extérieur.

Et puis hier, ras le bol, besoin d'air, d'ordre, de propre, de neuf, d'humains. Je parcoure les annonces de colocation depuis plusieurs semaines déjà, mais si j'ai la chance de trouver un appart bien situé avec des colocs faciles à vivre, je ne m'installerai de toutes façons qu'en été. Si je trouve un job assez vite...

Est-ce que ça arrive à tout le monde d'avoir envie de claquer la porte là, tout de suite, et de partir vivre ailleurs? Oh, pas loin, juste la rue voisine, l'arrondissement voisin, l'autre rive de Paris?

Toujours est-il qu'aujourd'hui, et bien je ne le trouve pas si mal ce studio. Bien sûr j'aimerais avoir plus d'espace que ces 15 m², avoir des chiottes à moi, un petit balcon, un lavabo et une vraie cuisine. Et puis à ce moment là je pense au couple de vieux Polonais avec qui je les partage, ces chiottes. Quatorze années qu'ils s'engueulent et titubent dans un studio plus petit que le mien, attendant le jour où ils pourront retourner à Cracovie, s'acheter une maison confortable, et se taper une retraite tranquille. Dans dix ans, vingt ans, peut-être plus...

M_chant_cherche_un_appart

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